29.9.09

Il regalo più grande.

Jusqu'à nouvel ordre, vous n'entendrez plus parler de Fabrizio.
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J'adore Rome en septembre. Le matin il fait frais, puis au fur et à mesure l'atmosphère se réchauffe, et l'après-midi tu pourrais te balader en maillot de bain dans la rue tellement il fait chaud. Et la nuit commence à tomber de plus en plus tôt, vers 19h le soleil se couche, et 19h30 il fait nuit. Rome en septembre, c'est une préparation à l'hiver en douceur. C'est essayer de se recentrer sur les activités de la vie quotidienne, aller travailler sans être trop dégoûté qu'il fasse 30°c et un grand soleil dehors. A Rome en septembre, il est très simple de distinguer les touristes et italiens/romains. En effet, les touristes sont toujours habillés comme au mois de juillet/août, alors que les italiens eux, ont revêtus des couleurs un peu plus chaude, un peu plus sombres, et sont plus couverts. Ce n'est pas très facile à expliquer, il faut le voir pour comprendre.
J'adore quand Francesca, ma copine, pas la maman des enfants, me dit "mon mari est très bizarre, s'il te plaît ne t'évanouie pas quand tu vas le voir" ou encore "je te présente Tabi une de me amies, c'est la seule que je puisse te présenter sans avoir peur, la seule qui est à peu près normale même si elle achète toujours les fringues les plus moches !". En ce qui concerne Carlo, son mari, je ne l'ai pas encore rencontré, mais je ne devrais pas m'évanouir quand ça arrivera, et puis il va me tatouer (ne vous indignez pas comme ça ! Je ne suis pas la relève d'Amy Winehouse) une toute petite chose sur le bras, alors ça serait moche de m'évanouir, surtout qu'il me l'offre !
Heureusement que jai...Tiziano Ferro ! Au moins lui, il ne me déçoit jamais. Il y a toujours une de ses chansons, qui est "exactement ce que je ressens", parfaite pour le moment présent. Aujourd'hui ça serait entre autres, Ti scatterò una foto.

27.9.09

Song away !

Je lutte contre une démotivation monstrueuse !
Pas envie de sortir, pas envie de regarder la télé, pas envie de lire, pas envie d'écrire (!), pas envie de prendre des photos, bon vous l'aurez compris, envie de RIEN. Ce n'est pas grave, c'est dimanche ! Le dimanche est fait, selon moi, pour être un jour de total démotivation. Peut-être pas chaque dimanche, mais un grand nombre d'entre eux. Trouver fatiguant de se faire un café, c'est bon pour le dimanche !

Hier soir, il y avait ce concert dont je vous ai parlé il y a quelques jours, Piazza del Popolo. C'était un concert Coca Cola MTV pour choisir la chanson de l'été, 14 participants, et les Tokio Hotel venus se montrer et tester leur italien à base de "ciaoooo Roma ! Grazie a tutti !". J'ai passé une très bonne soirée...sur mon canapé ! Live sur MTV. Je n'avais absolument aucune envie de me rendre Piazza del Popolo ! Les fans hystériques de Tokio Hotel, qui lance sur la scène un soutif rose fluo, non merci ! Il y avait entre autres : Marco Carta, Negrita, Noemi, Zero Assoluto, Giusy Ferreri, Finley, Dolores O'riordan, Pixie Lott, Lost, etc...! Et c'est Marco Carta, avec sa chanson Dentro ad ogni brivido qui a remporté le titre de chanson de l'été ! Chanson que d'ailleurs j'adore, même si elle est sans doute toute pourrie !
L'été se prolonge à Rome, c'est tellement bon ce soleil.
Je crois avoir assez puisé dans ma réserve de "motivation pour poster sur mon blog" pour ce dimanche !

23.9.09

Dobbiamo parlare.

Fière de moi, je suis sortie à 9h15 ce matin, pour aller à la Poste ! (La trépidante vie de Marie.)

A l'école ce midi, Monsieur F. m'a dit "Dobbiamo parlare"... Ne sachant que penser, je me suis préparée à un scénario catastrophe qui se terminait par des larmes monstreuses sur tout le chemin du retour, voire même à la maison. Et j'étais ravie qu'Hélo ait des mouchoirs dans son sac. MAIS, rien. Niente ! J'ai attendu Monsieur F. il est venu, mais il n'a pas parlé ! Du moins il n'a rien dit qui aurait pu entamer une conversation quelle qu'elle soit. Puis il a pris sa moto et il est parti. Bôh ! J'étais préparée à un broyage de coeur moi ! C'est quoi ce bordel ?!

Demain Monsieur F. il va falloir qu'on parle !

Le truc c'est que j'envisage seulement le broyage de coeur, je n'arrive pas à me mettre en tête une sorte de happy end dégoulinante de bonheur. Pessimisme quand tu nous tiens.
J'ai un monstre abominable dans l'estomac, son p'tit nom c'est : peur.
S'il me ressort le "conosci la mia situazione", je l'égorge. Je sais pas si lui il la connait, la mia situazione hein ! Cretino !
Bon j'arrête, ceci n'est intéressant pour personne, même pas pour moi.

22.9.09

Sei sempre stanco. Sono sempre stanca.

Va savoir pourquoi, au bout d'un an et des bananes, le sujet de conversation qui revient toujours entre Raffaele & moi, c'est...la météo ! Je sais pas on doit être reliés avec des satellites météorologiques tous les deux ! Pauline je sens que tu es en train de rire là !
Ce matin, j'étais très motivée pour aller à la Poste, envoyer un dernier dossier à la fac. MAIS, je me suis retrouvée dans le tram, pas du tout dans la direction de la Poste, ET sans mon dossier à envoyer. La Poste à Rome c'est tellement chiant, que je ne sais pas si ce "merde mon dossier est à la maison" était conscient ou pas...
Ainsi j'ai échoué Via del Corso. Et il y a une boutique de fringues absolument géniales, qui se nomme Brandy & Melville. Bon, j'avoue, j'ai fait du shopping. Raaa non pitié ne me coupez pas ma carte de crédiiiiiit.
Ensuite, pour me déculpabiliser (ce qui n'a pas marché du tout), j'ai acheté un livre de grammaire italienne à la librairie française, pour commencer à travailler un peu.
En passant sur la Piazza del Popolo, une énorme affiche a attiré mon attention. Samedi soir il y a un concert (gratuit comme toujours Piazza del Popolo), avec en guest star : TOKIO HOTEL. Mamma mia. Que puis-je ajouter ?!........
Il a fait plutôt beau et chaud toute la journée, et comme d'habitude, ça se termine par...UN ORAGE. J'EN AI MARRE DES ORAGES BORDEL DE BORDEL.
Bon allez, demain matin je vais à la Poste hein ! Et ensuite chercher les enfants à l'école et casser la tête (oui je suis polie parfois) de Fabrizio. Il faut juste que je pense à un petit détail : monsieur est ceinture noire de judo. Bon ok j'irai à la Poste, puis chercher les enfants, et pour le reste on verra !
Oooooh comment ai-je pu oublier ça ???? Alors que j'étais à la caisse chez Brandy & Melville, j'ai reçu un texto d'Isa, et pas n'importe quoi comme texto :
"Arthur est né ce matin, 3kg de bonheur, la maman est crevée mais super heureuse !!"
AAAAAAAh ! Arthur ! Arthur ! Arthur ! J'adore Arthur ! Félicitations !
Un bébé, un nouveau p'tit bout de vie sur Terre, ça me met de bonne humeur !

20.9.09

The Rose.

C’est parti de rien. D’un morceau préenregistré dans le piano des enfants. Un morceau qui a tout remis en place dans ma tête : la barre, les filles, la prof, le miroir, les cheveux prisonniers dans l’élastique noir. « Et, les pieds en première, les bras en seconde, et un deux un deux un deux… » Et ça tire, puis ça fait du bien, tellement de bien. La musique qui envahit l’esprit, et enfin chaque muscle, chaque millimètre de peau. La musique. Le corps qui devient léger. La voix de la prof qui s’envole loin, et le corps qui suit la musique. L’esprit libre, le corps guidé par lui-même. Le sol froid, les murs râpeux, et ce traitre de miroir. La salle froide, si froide l’hiver. Les essayages de costumes, les centimètres en trop, ou pas assez. Et cette cheville, cette foutue cheville, morte. Deux ans, deux ans sans danser sur scène, où dans cette salle, avec ses filles là, cette prof là. Deux ans. Sans DANSER. Héloïse voulait apprendre quelques trucs, je l’ai fait danser, et quand ma cheville a lâché, je leur ai montré le dernier spectacle, celui de juin 2007, où entre les deux soirs j’ai dormi avec le pied dans un sac de glace, pour tenir, pour le faire, le dernier. Pour la première fois depuis longtemps, j’ai pleuré.

Mi sei mancato sai.

Francesca est à Milan ce week-end, elle est partie vendredi après-midi et revient ce soir. Je suis avec les enfants et Yan. Et ça va tellement bien que je ne sais pas trop quoi écrire, de peur de dégouliner d'une joie de vivre qui n'est pas habituelle chez moi, et a plutôt tendance à me faire un peu peur !
Hier, journée plage, il faisait chaud, la mer était super bonne, prolongement de l'été. Pique nique sur le sable, avec des amis qui sont arrivés un peu après nous. On a bien fait d'en profiter, aujourd'hui le ciel est plutôt gris.
Punaise je ne sais vraiment pas quoi écrire qui puisse être un minimum intéressant !
Alors je vous laisse, avec un lien pour les photos, et je vous souhaite un bon dimanche ! Comme disent les romains.
Sur ce, je m'en vais pique niquer à la Villa Torlonia ! Ciao ciao !

18.9.09

Casa dolce casa.

Un petit lien pour aller voir des photos de chez moi.
~> ICI

14.9.09

Enfoiré d'orage.

Et puis est arrivé le moment où je me suis dit : mais qu’est ce que j’ai fait ? Pourquoi j’en suis là ? Pourquoi chaque jour je fais cinq cent mètres de plus, juste pour espérer voir son sourire, et entendre son ciao ? Peut-être parce que je sais que je ne peux pas avoir plus. Alors je me contente d'un sourire et d'un ciao. Avant j’avais le sourire, le ciao, le parc, les bisous dans le cou, les enfants, le paréo rose de Florence, le casque de moto, les moustiques qui ne piquaient que lui, et sa copine qu’on ne voyait jamais ni lui ni moi mais qui existait. Aujourd’hui c’est différent …oui et non, pas vraiment. La liste a diminué et deux mois nous ont séparés. J’ai le sourire et le ciao. Il ne vient plus au parc, il ne me fait plus de bisous dans le cou, il n’y a plus les enfants qu’on avait, Florence est partie avec son paréo et lui avec son casque de moto. Les moustiques s’attaquent désormais à moi, et je suppose que sa copine est toujours là. J’ai besoin, chaque jour, de le voir, juste le voir. Savoir qu’il est là, en haut des marches. Alors il y a le cœur qui fait des bonds, à chaque marche, comme s’il voulait sortir, pour aller voir en haut. Et le cœur qui implose, au sourire et au ciao.
Alors il faut attendre, que ça passe, parce que oui un jour ça doit passer, non ?
Ce n'est pas très beau parfois, d'être amoureuse, ni agréable non plus. C'est plutôt comme une angine, une grippe, c'est douloueux, inutile, et on a hâte que ça se termine.

13.9.09

Darjeeling limited.

Doucement la Villa Paganini s'anime. Dimanche après-midi de septembre. Après la pluie, le soleil explose sur le sol. Quand j'y suis allée lire Petit déjeuner chez Tiffany, il n'y avait presque personne.
(La fenêtre ouverte au milieu, c'est ma chambre.)

Justement, dans Petit déjeuner chez Tiffany, j'ai retenu quelque chose :

J'aime New York, bien que ce ne soit pas à moi dans le sens où les choses vous appartiennent : un arbre, une rue, une maison. Mais quand même quelque chose là m'appartient parce que je lui appartiens.

Il suffit de remplacer New York par Rome, et c'est exactement ce que je ressens.

Et voilà, le temps de mettre les photos de cet article, et d'écrire un peu, le ciel est de nouveau tout gris et l'orage menaçant.
Ah oui, j'oublais, Darjeeling limited, c'est un magnifique film. Si vous avez l'occasion, regardez-le.

12.9.09

Piscina BNL. Week-end...

Il ragazzo del tram / Quello della "petite porte"

Je n'aime toujours pas Vuitton, je ne comprends pas pourquoi je trouve toujours tout moche !
Les chaussures chez Valentino me feraient faire n'importe quoi. J'irais bien dévaliser PRADA & Dior. Mais ce que j'aime par dessus tout, c'est rester plantée devant la vitrine...CHANEL. Rien n'égale CHANEL à mes yeux.
C'était la minute "superficielle". Ou simplement une grosse envie de fashion week. Ou de shopping. Qui a une carte de crédit à budget illimité ? Parce qu'en ce moment même chez Zara je dois faire attention ! Oui oui pardon, j'arrête.

Yan est en train de jouer des chansons de Bob Dylan à la guitare. Il fait beau, il fait chaud, et J'AI FAIM.

Bon week-end !

10.9.09

Tre metri sopra il cielo.

Hier soir, match de foot ? Non pas pour Francesca & moi, nous on a plutôt regardé un gentil petit film pour ado. Tre metri sopra il cielo. Pauline je t'entends d'ici soupirer ! Francesca ne l'avait j'amais vu, il fallait bien que j'y remédie ? Non ?!... Et pour ne pas qu'elle reste totalement inculte, il faut qu'elle regarde aussi Ho voglia di te. Si si si, deciso io. D'ailleurs sa cousine s'est un jour retrouvée dans l'avion Milano-Roma assise à côté de Riccardo. Moi j'ai pris un café à la Casina de Lago à côté de Katy Saunders... J'avoue que j'aurais préféré être dans le vol Milano-Roma...
A part ça, I LOVE IKEA. Je suis tellement bien dans mon lit, que j'arrive même pas à me lever le matin. Et en plus quand les gentils monsieurs qui font des travaux juste en bas, sont en jour de repos, c'est merveilleux. Hier, Héloïse a déclaré avoir vu Barack Obama avec un marteau piqueur. Non chérie, c'est juste un monsieur bien bronzé, avec pas beaucoup de cheveux, et des grandes oreilles.
Sur ce, je vais allez sauter dans un bus, ou un tram, ou un vélo, ou un tapis volant, et me balader avant d'aller chercher les enfants à l'école.

9.9.09

Welcome home.

Overdose de skyblog, après tout je n'ai plus 15 ans. (!)
L'année dernière j'écrivais chaque jour, je pense que les choses seront différentes cette année ! Ecrire ce blog, ça ne va pas être seulement pour vous raconter mes journées, il y aura aussi tout un tas de photos (quand j'aurais la motivation d'en prendre...), et sans doute aussi beaucoup de ce qu'il me passe par la tête. Journal "intime" sur toile ouverte.
De retour à Rome depuis samedi soir. C'est comme si je n'étais jamais partie. Comme si les deux mois en France n'avaient été qu'une sorte de rêve. Ici, je ne me pose pas de questions, je ne regarde quasiment pas ma montre, tout me semble normal. Pourtant je n'habite plus au même endroit, j'ai quitté la Viale Bruno Buozzi pour la Via Zara, mais bon sang, je respire. Je ne vis plus dans la même famille, je ne m'occupe plus des mêmes enfants, mais je me sens bien.
Pauline, tu verrais, il y a d'énormes travaux à Flaminio ! Pas sur le marché, mais plutôt au début de la Via Flaminia. C'est le bordel. Tu me manques. C'est beaucoup moins drôle de passer une heure chez Mondadori sans toi. De traverser la Via del Corso sans toi. BASTA hein on va pas pleurer maintenant. T'as intérêt de ramener tes fesses ici ma vieille ! Et on ira boire un cappuccino à 6€ au Panthéon, parce qu'il y a de jolies nappes. Héloïse me sort des morceaux de ma vie "privée", Emma lui a passé le dossier "Nanny Marie" on dirait ! Je te raconterai.

Welcome home.